Interview : Magazine Le Bateau – Un bateau, des pirates (et de l’art, et du nu).

jessica ripsal le bateau magazineMais qui es-tu, Jessica ?

Pirate fédératrice des pervertis, exploratrice de l’humain (nu). Directrice artistique pour manger, photographe pour mater ses ami(e)s à poil. Adepte des cordes, surtout avec des gens dedans.

 

C’est toi le capitaine, non ? Tu nous racontes ton histoire ?

le bateau magazine de face et de feseLe bateau a été créé mi-janvier 2015, un jeudi soir, calée sur mon canapé à chercher sur quel nouveau projet je pourrai perdre encore un peu d’heures de sommeil.

Le constat : après avoir photographié seule pendant 15 ans, j’ai commencé à réaliser des collaborations. Avec Pierre Estable d’abord que j’ai invité à dessiner lors de mes shootings bondage. Avec Sixtine et Amaury Grisel pour des vidéos et photographies.

Chacun oeuvrant dans son coin, j’ai pensé alors qu’il nous fallait un support qui permettrait à ceux qui suivent individuellement chacun de nous, de suivre les autres. Étant directrice artistique en agence, il était à ma portée de créer un magazine.

J’ai donc proposé à une quinzaine d’artistes de contribuer chaque mois au magazine que je voulais mettre en place. Deux semaines plus tard, des cernes et une maquette faite, le 1er février,
le numéro #1 sortait sous le thème de « la culotte », choisi collectivement lors d’une conversation.

Qu’est-ce qu’on peut trouver dans Le Bateau ?

le bateau magazineLe Bateau regroupe trois disciplines (j’adore ce mot) : l’écriture, l’illustration/dessin, et la photographie.

Chaque contributeur a une personnalité et un style propre, souvent proche du nu, de l’érotisme, de l’underground, et a sa technique : argentique, numérique, crayonné, vectoriel, nouvelle, poème, autodoxe…

Certains démarrent dans leurs projets et d’autres sont déjà bien connus (Stéphane Blanquet, Vince notamment).

Chacun y trouve le même intérêt : s’amuser, créer ce qu’il souhaite sans censure, en étant dans le thème.

Qu’est-ce qui rend Le Bateau indispensable ?

Je sais pas s’il est indispensable (rires), mais il est indépendant, ne répond pas aux appels du pied de ceux qui voudraient y mettre de la pub. On y trouve un joli collectif d’artistes tous très différents.

Le bateau ne cherche pas à être dans l’ère du temps, il a la volonté d’embarquer ses moussaillons dans une aventure qui les pousse à trouver des idées hors de leurs thèmes habituels, ou à penser leurs thèmes habituels sous l’angle du thème donné. Ça donne des prises de risques, de belles réussites, parfois des doutes ou des ratés mais on se challenge et c’est amusant.

Comment faire apparaître Le Bateau sur sa table basse ?

On le commande en ligne, tout simplement : www.lebateaumagazine.com

bateau magazine chair patterns

Si tu devais dire une (et une seule!) chose aux lecteurs de Piment Plume, ce serait ?

Si vous voulez aller sur la mer, sans aucun risque de chavirer, alors, n’achetez pas un bateau : achetez une île ! Marcel Pagnol

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